On crève de chaud, c'est incroyable en ce moment sur Lyon : vivement demain, on devrait perdre 10 degrès ce qui enfin nous fera descendre à peine en dessous des 30...
Finalement, ou aller en ces temps de canicule ? Et pourquoi pas sur l'ile barbe chez Jean Christophe Ansanay qui revient de Londres après ses démellés rocambolesques avec Jean Michel Aulas avec qui il avait investi dans un deuxième restaurant, qui dès la première année avait obtenu une étoile Michelin et figue dans le top fifty des plus grands restaurants.
Bref, comme on dit à stade2, cela ne nous regarde pas et concentrons nous sur la cuisine et le moment restaurant.
Le cadre pour ceux qui ne le connaissent pas est idilique, un des plus beau endroit de Lyon en plein milieu de la Saone avec bien 3/4 degrés d'écart avec la presqu'ile : on démarre à l'apéro avec un Nuit Saint Georges blanc (hé oui, vous avez bien lu !) en perrière avec les classiques tempura de légumes et d'herbes, dehors sur les canapés.
J'ai le temps, je m'installe progressivement dans le repas, laissant le soin à Jean Christophe de me faire un menu 5 plats à sa façon : le concept sur l'auberge étant de faire 14 plats par mois, de ne tourner exclusivement que sur cela pour composer des menus 5, 3 ou 2 plats et donc, tous les mois ça change.
Ce soir j'opte pour un coeur de thon rouge en tartare, bien fait avec un poil de coriandre trop présent pour moi mais une vraie sensation sur ces rondelles de betterave badigeonnées d'huile de noisette et surtout l'aérienne glace à la vodka citronnée au dessus du tartare avec quelques grains de caviar d'aquitaine.
Ca c'est bon : autant je n'aime pas tous les grigri qui vont autour du caviar comme le bar de chez pic, ou plus modestement cet enterrement de première classe que sont les blinitzs à la creme, autant je trouve que cette petite pointe de glace ultra légère, cette micro touche de citron vodka va parfaitement bien avec ces petites perles noires.
Ensuite, on passe au velouté dense, glacé de coco de paimpol avec une huile de carcasses de homard bleu et piment d'espelette qui fonctionne très bien avec cette fine tartine grillée ou quelques bout de chair du crustacé donnent de jolis éclats à l'ensemble. Bien, vraiment bien.
Le melon de cavaillon est snacké avec de très intelligents éclats de poivre blanc avec au dessus une énorme langoustine cuite à la perfection (dans le langage commun, on dit que c'est une 3-5 comme 3 à 5 pièces au kilo, c'est pour vous dire la taille !) et quelques copeaux de san daniel un peu (trop) épais.
Vous savez quoi, on reconnait tout, le plat est lisible et lorsque je mange un bout de melon seul, avec un petit éclat de poivre et le souvenir encore présent de la langoustine posée dessus, et bien c'est bon, ça touche : bravo JC.
Par contre, je ne suis pas à fond dans le rouget de roche qui pour moi est plutôt de chalut et, encore pire, probablement d'atlantique vu la taille et le manque de gout, travaillé dans l'esprit d'une bouillabaisse un peu déstructurée. Le bouillon est clair sans vraiment de percussion avec une rouille presque peureuse de s'être retrouvée là, sachant qu'elle ne pourra rien faire quand une bonne idée coule à pic dans une réalisation sans allant. On oublie, trou d'air.
JC aime bien les plats qui sont présentés devant le client avec ensuite une découpe et un retravail en cuisine comme son canard au sang à Londres ou ce soir, sa selle d'agneau cuite au foin et au thym en cocotte.
Là, c'est une merveille, un de ces agneaux qui garde une vraie nervosité, avec du gout rehaussé par une odeur subtile d'herbes (foin/thym) : le beurre d'anchois un peu type béarnaise servi à coté ne fera pas longtemps le malin, tellement l'agneau lui damera le pion, et que dire de ce citron confit et legerement marqué au grill qui ira magiquement bien avec ce beurre, lui enlevant ainsi toute amertume ?
Les desserts et les fromages sont top, le real martin rouge 98 au prix hallucinament bas de 35 € est superbe : il est temps de sortir pour profiter du jardin et du calvados hors d'age autour d'un café sur les canapés.
On est bien, on a passé un bon moment et la cuisine de JC ne cherche rien, ne veut rien prouver, elle cherche le gout, le plaisir, une vraie facilité d'accès, une émotion autour des produits.
Autant on peut détester Jean Michel Aulas pour l'homme et pour ses réalisations, autant on peut le louer d'avoir fait une de ses plus belles boulettes de sa carrière en carbonisant Ansanay à Londres car maintenant, JC est de retour à 100% à Lyon, à l'auberge et au concept I-Way juste en face.
On te souhaite le meilleur JC, à bientôt.
Ici aussi fait très chaud 42 en lorraine chaleur lourde.superbe présentation bravo!
http://http://cucinadinonna.canalblog.com/.centerblog.net
L'île Barbe se trouve à à peine 10 minutes de chez nous mais on n'a jamais osé sauter le pas à cause d'amis peu satisfaits, ces quelques lignes me donnent envie de sauter le pont, et arrêtons de nous plaindre de la chaleur, dans quelques jours nous allons râler sur la pluie, le gris, profitons de chaque jour qui passe !
http://coqueriedechapot.blogspot.com.centerblog.net
Et moi, qui en voyant Auberge de l'île est confondu avec celle de l'Ill... j'ai un peu honte... Même si ça ressemble à un "publipostage' (non, je rigole)... je me demande si l'"île", ne serait pas mieux que l'"Ill"... Donc JC ne serait-il pas mieux que les frères Haeberlin???
Enfin... Pour conclure, tu nous as mis l'eau à la bouche...
héhéhé ;o)
oui, y'a un peu de distance entre les deux maisons...l'une sur la soaone et l'autre sur...l'ill !
http://sborgnanera.centerblog.net
Mais qu'est-il arrivé à Londres?
Fiston s'installant à l'automne dans cette ville ,j'avais visé ce restaurant.
Ma foi....c'est leur histoire mais bon, assez sordide coté aulas
Le résultat c'est qu'ils sont séparés et que JC est revenu à plein temps dans son auberge, ce qui n'est pas plus mal
Aulas veut transformer l'abassade à londres en brasserie, donc évite
Si tu vas à Londres, fais un tour chez Amaya, indien sublimissime.
j'avais fait enj son temps un mini article :
http://sborgnanera.centerblog.net/6349813-London-Pride
http://sborgnanera.centerblog.net
Moi aussi j'y suis allée par forte chaleur. ça m'a bien refroidie à l'époque (2005). Vraiment pas convaincue par les petits plats du mois, l'accueil et les prix vertigineux de la carte des vins. Il faudrait passer l'éponge après tout ce temps passé. Mais contrairement à un bistrot, on réfléchit à deux fois avant de retourner dans un étoilé qui a laissé de mauvais souvenirs.
http://http://sortiedelauberge.blog.lemonde.fr/2005/07/.centerbl og.net
yep ! je comprends parce que tu vas t'en sortir autour de 450 à deux si tu prends une bonne quille de blanc + un rouge a prix raisonnable
JC n'avait pas bonne presse aussi au gault ou j'ai trainé pendant 4 ans et qui l'avait carrement sorti du guide : ma relation avec lui est assez particulière mais sincèrement, plus tu avances dans la gastronomie et plus tu vas vers ce type de cuisine, lisible, sans épices ou espumas, avec de la mache, avec des produits que tu ressents, avec cette petite touche d'émotion
refait le et tu me diras
http://sborgnanera.centerblog.net
L'honnêteté consiste effectivement à réessayer. Mais il y a tellement d'autres tentations et projets en la matière...
http://http://sortiedelauberge.blog.lemonde.fr/2005/07/.centerbl og.net
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